• Anniversaire

    Deux ans, déjà...

    Envie de parler, de crier le manque, de sourire en voyant ton image, de te serrer dans mes bras, d'entendre la douceur de ta voix, te retrouver nos engueulades qui se terminent en fou rires...

    Maintenant, là, si je m'arrête immobile, si je ferme les yeux très fort, la première image qui apparaît, c'est ce magnolia en fleur depuis ta fenêtre qui embaumait le jardin, avec le soleil qui se reflète sur le lac... La vie qui reprend ses droits au moment du départ...

    On a fait tant de chemins ensemble, main dans la main, complicité jamais trahie, fratrie indissociable, lien qui n'a jamais faibli. C'est dans tes bras que je venais me réfugier lorsque la vie m'avait blessé, c'est sur mon épaule que tu laissais sécher tes larmes si le monde te semblait soudain trop lourd et c'est ensemble que nous forgions la force pour recommencer à sourire et pour reprendre la route.

    Tu es la seule à tout savoir de moi, je suis le seul pour qui tu n'avais pas de secrets. Tous nos espoirs, nos rêves, nos amours, nos peines partagés, disséqués, magnifiés et combien de soirées passées à démêler les écheveaux, à chercher les fils qui permettaient de sortir de l'abîme.

    Et le souvenir de ce petit déjeuner, ce matin de février, où entre le café et les tartines, tu nous avais fait cette demande... 'Si un jour je ne peux plus lutter, aidez-moi à partir...', tissant encore plus fort le fil qui reliait nos vies. Egoïstement, maintenant, je suis obligé de dire que, par chance, tu n'as pas eu besoin notre aide.

    Puis je me souviens de la colère, colère contre toi, tous les dieux sont témoins que je t'en ai voulu d'abandonner, de me laisser seul, de cesser la lutte... Qui allait me tenir la main maintenant, qui me dirait les mots que j'avais besoin d'entendre, qui me donnerait le coup de pied au cul qui m'aidait à faire un pas de plus, qui comprendrait, d'un regard, ce que je gardais en moi ? Et ces deux années qui ont déjà passé, lentement, m'ont montré que d'une certaine manière ce serait toujours toi...

    Je pourrais continuer ce texte pendant des heures, résumant nos souvenirs, tous ces moments de l'enfance, ces batailles de l'adolescence, ces rires de l'existence qui nous ont réunis et soudés l'un à l'autre, qui ont fait de moi ce qu'aujourd'hui je suis.
    Mais comme je n'ai pas envie de parsemer ce clavier de gouttes lentes et salées, ce sera simplement un salut en passant, une main tendue vers toi, un petit signe rempli de sourires...
    Salut mon grain de sable, ciao P'tite sœur....

    Et pour entrevoir le magnolia </font /></font /></span />


  • Commentaires

    1
    Tahine
    Mercredi 30 Mars 2005 à 08:49
    Bonjour Nicolas
    Emouvant, touchant... plein d'amour...
    2
    Fil
    Mercredi 30 Mars 2005 à 08:51
    Sourire triste..
    ..Nicolas.
    3
    Ange
    Mercredi 30 Mars 2005 à 08:52
    ...
    ... sans voix. Tendres baisers, Nicolas...
    4
    Timounch
    Mercredi 30 Mars 2005 à 09:47
    Muette
    de tant d'amour ! Bisous tendresse mon chéri
    5
    Nicolas
    Mercredi 30 Mars 2005 à 11:04
    Merci
    quelques sourires simplement :-)
    6
    Mercredi 30 Mars 2005 à 15:05
    Amitié!
    je ne puis t'offrir que mon amitié.
    7
    Nuage
    Jeudi 31 Mars 2005 à 10:01
    j'ajoute
    une goutte salée pour toi
    8
    cleo.x
    Jeudi 31 Mars 2005 à 10:03
    Arf...
    Je compatis.
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    9
    Vanessa
    Jeudi 31 Mars 2005 à 12:02
    que dire de plus...
    rien...un regard alors ?
    10
    Vendredi 1er Avril 2005 à 20:38
    vraiment beau...
    ... ton texte... magnifique, et on en ressent même ici l'émotion.
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