• Froid.... 17 degrés... 62,6 degrés F...290 degrés K... dans l'appart... Pour une fois que je suis à la maison... Va falloir isoler tout ça... Je retourne me coucher au chaud avec un café...

    Ca y est, voilà que je me mets à poster n'importe quoi...


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  • Dialogue entendu ce matin en buvant mon café dans un bistrot...

    - Dis voir, c'est quoi pour un truc cette histoire de Schengen qui vont de nouveau nous faire voter dessus ? C'est un truc sur les étrangers encore ?
    - Mais qu'est-ce tu me dis... On vote quand donc ?
    - En septembre y paraît.
    - Ben alors, qu'est-ce tu me causes, on a bien le temps de s'enquiquiner. Moi je regarde le pamphlet qu'on reçoit juste avant, pis je lis sur la dernière page les conseils de vote du gouvernement, pis je vote le contraire. De tout façon, quoique tu votes, c'est les staubirnes qui décident pis ils finissent toujours à faire ce qui veulent.
    - Ouais, mais moi des fois, le pamphlet je comprend rien. Pis ce Schengen, ça à l'air important, t'as tout le monde qui en cause.
    - Mais qu'est-ce tu pinailles, fais comme je te dis. Tout le monde fait comme ça. Si il fallait se taper les pages et les pages qu'ils nous envoient avant chaque votation...

    Je suis sorti rassuré, ce pays est en de bonnes mains...</em />


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  • Je suis allé voir...

    Une personne souffrant d'un trouble de la personnalité borderline oscille entre un comportement d'adulte et un comportement semblant enfantin. Le comportement d'adulte du Borderline s'effrite subitement et sans provocation apparente en des pleurs ou une colère d'enfant perturbé. Tendance à réagir plus intensément que les autres à des niveaux de stress moindres. L'on parle de dérégulation émotionnelle ou de surémotivité, d'hyperémotivité.

    Mouais... Diagnostic fourre-tout, la limite est floue, l'état aussi... Et moi aussi je pourrais m'y reconnaître ainsi que la plupart des gens que je fréquente, ne t'inquiète pas...

    http://www.aapel.org/bdp/borderline.html

    http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2003/mag0912/ps_6982_personnalites_borderline.htm


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  • Pousser cette jambe qui m'écrase... Lentement, ne pas réveiller...Attention, un petit coup sec sur le côté...voilà, c'est mieux, je peux à nouveau bouger... Bon et maintenant ? Compter les étoiles, mais cela voudrait dire ouvrir les volets, c'est bruyant, donc impossible... Se retourner de l'autre côté encore une fois... La lueur verte du réveil crée des ombres dans la nuit, compter les secondes...un bras qui me frôle le flanc, frissons qui me gagnent...Non, tu dors, faux espoirs... Est-ce que j'ai fermé la fenêtre à la cuisine ? Se lever sans marcher sur le chien (impossible de le voir), traverser l'appartement dans la pénombre... Fenêtre fermée, lumière allumée... Une cigarette dans la cuisine, histoire de gagner trois minutes en comptant les bocaux sur l'étagère... Bon j'essaye à nouveau, deviner les détours dans le noir... Et cette fois je marche sur le chien ! Immobile, tu dors toujours... Se recoucher, récupérer la couette que tu t'es évidemment appropriée, tirer doucement mais fermement... Fermer les yeux, essayer la relaxation indienne, thaïe, chinoise et inévitablement se retourner encore... Te regarder, essayer de deviner les détails, tiens, qu'est-ce que c'est que ce machin bizarre au coin de l'œil... Un léger souffle sort de ta bouche pour se perdre sur mon visage, mais non tu ne ronfles pas... C'est quoi ces bulles ?... Bon, rien à faire de ce côté-là, tu dors profondément... Alors, écouter le silence ?... C'est le chien qui ronfle, faudrait le sortir de la chambre... Revoir le planning pour demain, les minutes qui s'écoulent comme des heures, refaire la déco du salon, penser aux bouquins à trier, faire des listes (une fois de plus)... Me fumerais bien une autre cigarette, mais plus envie de me relever, tant pis... Tu te tournes lentement, éviter ta main... Cette nuit ressemble à une bataille qui n'en finit pas... Essayer Coué, la persuasion, compter les battements du cœur, synchroniser nos respirations (tu fais de l'apnée, pas envie d'étouffer !)... Si nous étions en campagne, le coq chanterait... Plus qu'une heure, alors désespéré, fermer les yeux et trouver le sommeil, enfin, dormir, s'enfoncer dans les limbes... Et t'entendre dire « je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit » au moment où sonne le réveil...</span />

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