• ''t'es super, t'es tout le temps tellement gentil...''
    Téléphone raccroché.

    Gentil...  Ragnagna...  Non, chuis pas gentil...

    Raz le bol d'être le 'gentil' de service. La Menie Grégoire des âmes en détresse. Celui qui sourit toujours et qui est toujours là pour tout le monde, main secourable dans la nuit qui se tend vers le petit être affamé et grelottant à la recherche de mots compatissants et de douceur dans sa dure réalité quotidienne (j'en deviens lyrique). L'écoute active, la tête légèrement penchée sur le côté (attitude typique des prêtres, psychologues et autres 'écouteurs' professionnels), la remarque bienfaisante sur le bout de la langue, le sourire chaleureux au coin des lèvres, l'air un peu niaiseux mais tellement gentil...

    Gentillesse un peu bohème, un peu tête en l'air, mais sur laquelle il fait bon compter, toujours là quand il faut, toujours prêt à repêcher et consoler, à rendre le service demandé et même un peu plus. Celui qu'on appelle au milieu de la nuit (et après on ne comprend pas pourquoi je suis insomniaque) pour soulager sa détresse et chez qui l'on est toujours sûr de trouver le café (ou la vodka) qui ouvrira les vannes de la confidence.

    Ca fait plus de quarante ans que ça dure (argh), mais il n'est jamais trop tard pour bien faire, je vais passer le week end à me conditionner, un lavage de cerveau complet, pour devenir une nouvelle bête urbaine qui écume les rues à la recherche de nouvelles proies.

    J'veux plus être gentil.

    J'veux être sauvage.

    J'veux être dur.

    J'veux être méchant.

    J'veux être bête.

    ...Un homme, un vrai...</font /></span />


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  • Couché sur le dos. La main doucement se pose au creux des reins. Tendre mouvement vers la colonne, mille doigts qui effleurent, et lentement remontent vers la nuque, pour se perdrent entre les omoplates. Frôler un peu les fesses, d'une main qui découvre, provoquer le frisson, les duvets qui se dressent, descendre le long de la cuisse, subtilement, pour remonter vers le haut qui se durcit sous l'attention. Lentement se retourner, pour entrevoir le plaisir dans le regard. Les mains qui se perdent dans la toison, glissent sur le bout des seins, explorent l'ombilic, se noient dans le plexus. Découverte de chaque parcelle du corps, avec les yeux pour admirer, les mains pour explorer, la bouche pour susurrer, la langue pour goûter. Enrober de lumière, jouer avec les ombres, deviner les contours, étreindre les sommets, attaquer les pics, caresser les corps qui s'offrent...

    Baiser, ça se fait aussi avec les mains...


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  • Douche - Glebe, Sydney NSW 1986 (tudieux, presque 20 ans !)

    Mais...

    J'ai trouvé ça sur le net :

    L'effet Coriolis à cette échelle est très faible. Le sens du tourbillon est aléatoire. Le liquide s'évacue et forme un tourbillon par effet siphon. Mais le sens de rotation est lié au sens pris au départ, aux conditions initiales. L'expérience montre que le sens n'est pas lié à l'hémisphère. Il est quelconque... (à voir aussi ça)

    Encore un mythe qui s'effondre...

    Eh ben, même moi j'arrive à être intelligent parfois.


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  • Comme tout le monde, j'adore les mots-clefs, alors histoire de publier mon petit post vite fait, j'en dévoile quelques uns...

    Les inévitables :
    poitrinetaiton
    hommes nu viril
    avaler sperme
    branle moi la queue
    branlé sauvagement
    récits: baisse ta culotte
    gallois testicules nouvelles
    femme enculant homme (sic)
    éjaculation profonde
    j me defonce devant ma cam
    récits homme attaché gland
    elle se branle sous la douche

    Ceux qui me font plaisir :
    tendre nuit
    objet pour caresse
    tigre rugissant dans la neige

    Ceux où je m'interroge :
    triangle des bermudes Islam
    tsunami + faune aquatique
    image de fond carpe
    Fond d'écran Douchka
    photo tétraplégique
    dessin a colorier chanteur
    recto-verso americain idiot (???)
    sacoche portable pour fille
    "prix de l'immobilier"toulouse
    les plus beau camion
    blog femme quarantaine
    crash immobilier
    "vue en coupe" boucherie
    lorie et jean-pierre raffarin
    l'évolution de la photocopieuse
    cléo et son patron (tiens ?)

    Et ceux où là, vraiment, je me vexe :
    sperme du vieux
    nicolas le gros lard

    Bonne journée à tous...


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  • Il y a toujours un peu d'angoisse...

    Oh, pas grand-chose, juste une étincelle qui rougeoie au fond de l'estomac, un cours jet d'adrénaline qui se dilue dans le cerveau. Les escaliers sont montés lentement, en comptant les marches comme une incantation, un sort que je me jette contre moi-même.

    Tu vas rire, je sonne toujours. La plupart du temps, je sais très bien qu'il n'y a personne, c'est souvent pour ça que je suis là, mais je ne peux pas m'empêcher d'appuyer sur la sonnette. Les clefs dans la main, j'attends toujours un peu avant d'ouvrir en espérant ne rien découvrir caché dans quelques recoins, que nos nombreuses années communes ne me sautent au visage...

    J'aperçois le grand bouddha en face de la porte, comme le gardien de ton temple qui m'en garde l'entrée. Et mes yeux se pose doucement sur les milles et uns objets, souvenirs, témoins qui peuplent ces lieux où je ne suis pas, où nous ne somme plus... Flash - sourire

    A chaque fois le film recommence, les séquences se déroulent inexorablement, je glisse sur ce que je ne veux pas voir, m'émeus sur ce qui me touche, soupire après quelques images qui me sourient...

    Et quand je referme ensuite doucement la porte pour reprendre mon voyage, il me reste toujours un petit goût amer sur la langue, et quelques reflets passés dans le cœur...

    Et même si depuis longtemps déjà nos vies se sont mélangées à des ailleurs, en fait, je te l'avoue, je n'aime pas venir chez toi...


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