• Age

    Regard dans le miroir ce matin... Comme tous les matins d'ailleurs, observer la tête du jour, l'état des valises sous les yeux, les petites rides de 'caractère', les fossettes qui s'enfoncent, la peau qui se plisse, les taches de rousseur de plus en plus 'tache' et de moins en moins 'rousseur'...

    Essayer le 'test-qui-ne-trompe-pas' de mon ex. Attraper la peau sous les yeux entre deux doigts, serrer et calculer le temps que met la peau à se retendre...

    Trop longtemps...

    Ouais, il n'y a pas à revenir là-dessus, pris un coup de vieux...
    Tiens, il ne me semblait pas que j'avais un front si grand...
    Et là... On dirait bien que ça pendouille, un peu...
    De ce côté, c'est presque tout gris...

    Bon d'accord j'ai plus vingt ans...
    Ni trente...
    Ni même... Stop ! Pas besoin d'aller plus loin...

    Vieillir, le corps qui commence à avoir des ratées, si on ne peut même plus se faire confiance... Les muscles qui s'affaissent, le regard qui se trouble (mais pourquoi est-ce qu'ils écrivent toujours tout si petit !), les cinq étages de plus en plus longs à monter (bon, mais ça on dira que c'est la clope !), la silhouette qui se tasse...

    Ben l'important c'est de continuer à plaire... Ou à se plaire simplement, mais vieillir...

    Mourir cela n'est rien
    Mourir la belle affaire
    Mais vieillir... ô vieillir

    Bon, vais me refaire un café.... Un post pour rien

    Photo : pub pour un sauna quelconque trouvé sur le net.

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  • JM

    Dans le soir qui commence, mon iPod sur les oreilles, en descendant en ville, un mot, une chanson, soudain ton image est revenue... Et avec encore dans le cœur l'odeur de cet autre  corps à peine quitté, sur les lèvres le goût salé des siennes, les images se sont mêlées, j'ai laissé mon esprit vagabonder, traverser le ciel et le temps, pour te rejoindre.

    Je me suis peut-être trompé. J'aurais peut-être dû savoir, comprendre, accepter.
    Tu serais peut-être encore là aujourd'hui.
    Mais tu le sais, j'ai eu peur.
    Peur d'être trop aimé.
    Peur d'étouffer.
    Peur de ne pas savoir.
    Peur des attentes.

    Alors je pense à cette petite maison balayée par les vents, à ce vieux chien stupide qui se traînait dans le couloir, à tes sourires mélancoliques quand tu m'écoutais délirer, à tes cigarettes au goût de menthe, à tes yeux un peu timides qui brillaient, à tes caresses tendres, à cette musique débile qui nous réveillait, à ces cafés bus au soleil dans les grands fauteuils en osier, à nos danses étranges qui parfois choquaient, à nos jeux passionnés sur le tapis de l'entrée, à ces gémissements dans la nuit, à ta tendresse à laquelle je ne savais pas toujours répondre, à ce dernier repas minable sur la terrasse, à cette tonnelle où nous aimions nous retrouver, à ce bout de vie que nous avons partagée...

    A ce coup de téléphone dans la nuit, à cette chambre blanche où le silence n'était troublé que par le bruit de la machine, aux larmes de ta mère quand elle m'a dit que je devais décider, au regard de l'infirmière lorsque je lui ai parlée, à tes yeux que je ne pouvais quitter, à cette respiration qui s'essoufflait, à la nuit qui a suivi, à la douleur, à la peur, à l'angoisse, à la larme qui ne voulait pas couler...

    Et cette amertume qui reste, ces mots qui se baladent et qui parfois éclatent... Et si je n'avais pas fui, et si...

    Et me réchauffer à la chaleur de ton sourire...</font /></span />


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  • Ambivalence
    Bi connivence
    Dualité
    Unicité
    Concomitance
    Complémentarité
    Miroir
    Jamais pu
    Jamais voulu
    Jamais cru
    ... choisir.
    Un regard, un mot, un jeu d'adulte aux brises d'adolescence, un corps encore caressé.
    J'ai aimé.
    J'ai aimé des femmes.
    J'ai aimé des hommes.
    J'ai voluptueusement, doucement, tendrement aimé.
    J'ai été aimé.
    J'ai été aimé par des hommes.
    J'ai été aimé par des femmes.
    J'ai paresseusement, furtivement, profondément été aimé.
    Plus fruit que fleur ? Plus poil que plume ? Plus zist que zest ?
    Aujourd'hui j'aime tout simplement.

    Il y a des jours comme ça, où les mots ne viennent pas, où les yeux se perdent entre les flocons qui tombent toujours, accompagnés de notes lentes qui emportent vers d'autres ailleurs.
    Il y a des jours comme ça où l'eau peut brouiller le regard, où le temps s'arrête sur un brouillard, accompagnés d'harmonies chaudes et vibrantes en un étrange voyage intérieur.
    Il y a des jours comme ça où l'envie n'est plus là...
    Bonne journée Bloggland, juste quelques éclaboussures qui passent...

    Photo : Pierre Angeli</span /></i />


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  • Ben oui, je l'avoue, ça doit être mon côté fleur bleue.


    Une certaine dose de naïveté, de candeur peut-être, ou un optimisme inébranlable.


    Toujours touché par ces grandes foires aux bénévoles, l'ambiance chaleureuse, l'émotion à fleur de peau. Une émotion de grand gamin un peu rêveur prêt à se fondre dans l'enthousiasme solidaire et musical. Un retour à l'adolescence, une ingénuité que je veux garder...


    On marche tous à l'émotion... Un mot, un sourire, une chanson suffisent...

    Ca permet de croire que, pour un instant, tout est possible, que les barrières peuvent s'effacer, qu'il peut y avoir de nouveaux rivages. On n'est plus rien sans l'émotion... peut-être juste une histoire de partage...


    Oui, je l'avoue, j'adore les enfoirés...</font /></span />


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