• Encore une page qui se tourne...

    Alors inévitablement reviennent les souvenirs comme mille petits flashes qui éclaboussent dans la nuit.
    Se sentir tout petit devant le temps qui passe, retrouver le début, parcourir l'ensemble, craindre et revivre la fin.
    Plus de mots mais seulement des images qui éclairent subrepticement toujours les mêmes visages, la même histoire, les mêmes naufrages.
    Un drôle de goût doux-amer qui glisse le long de la langue... et quelque part l'ombre d'un chien.
    Cette fois ce n'est pas seulement la page... peut-être qu'enfin le livre se referme.
    Parfois comme une lassitude qui s'accumule... ça commence à faire beaucoup...

    Memories,
    Like the corners of my mind
    Misty water-colored memories
    Of the way we were
    Scattered pictures,
    Of the smiles we left behind
    Smiles we gave to one another
    For the way we were
    Can it be that it was all so simple then?
    Or has time re-written every line?
    If we had the chance to do it all again
    Tell me, would we?
    Could we?
    Memories, may be beautiful and yet
    What's too painful to remember
    We simply choose to forget
    So it's the laughter
    The laughter we'll remember
    Whenever we remember...
    The way we were...


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  • Bon...

    D'accord...

    Ce sont des choses qui arrivent.

    Mais je suis sûr que c'est de votre faute.

    Probablement une mauvaise influence.

    Ou une influence tout court.

    Enfin... court...

    Je ne vais pas faire d'envolées lyriques dégoulinantes de sensualité.

    Je ne vais pas me lancer dans la poésie érotique la plus torride.

    Il n'y aura pas de descriptions haletantes et voluptueuses.

    Point de foulards, de cravaches, de canards, de soupirs ou de chocolat.

    Mais tout le monde peut changer d'avis.

    Je vais devoir modifier le texte du 22 février.

    Reste plus qu'à coudre la lettre écarlate.

    Voilà...

    </span />

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  • Allez savoir ce qui détermine les choses...

    J'ai découvert MSN il y a peu (jamais été rapide moi). J'y ai croisé X, Z et Y, papoté de ci de là, rien de bien passionnant, mais amusant, parfois avec un peu de tendresse, parfois avec l'impression de 'parler' pour ne rien dire, des petits soleils dans le quotidien.

    Et depuis quelques temps, chaque fois que je me connecte, j'ai un petit sourire. Ben oui, j'ai découvert un complice quotidien, de ces petits dialogues qui fussent, ces jeux qui nous font rire, histoires de rien, histoires de tout, histoires de cul, histoires de vie, histoires d'hommes, histoires de femmes, histoires d'amant et amantes, commentaires de commentaires, mille et une petites choses qui doucement crée une amitié...

    Et ce qui m'étonne, c'est la vitesse de cette amitié, cette complicité qui se crée dans un monde uniquement virtuel, ces récits qui d'habitude ne se font qu'après s'être lentement apprivoisés et qui, là, deviennent spontanés, francs et tendres.

    Je ne parle pas de cul, de ces 'rencontres' d'internautes à la recherche de nouvelles sensations, non, simplement de complicité et de tendresse. Et ces partages me plaisent et je me rends compte que maintenant que je les ai découverts, j'y tiens...

    Et j'adore commenter en temps réel, à deux, chacun d'un côté du monde, en s'excitant comme des gamins, les évolutions d'un vol entre deux villes...

    Alors, naïvement, et bien j'espère que des amitiés comme celle-là, je vais en trouver beaucoup d'autres...

    C'est vrai, parfois je me sens vraiment comme un gamin </font /></span />J

    Photo : celle-là, je l'ai trouvée ici    </font />


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  • Deux ans, déjà...

    Envie de parler, de crier le manque, de sourire en voyant ton image, de te serrer dans mes bras, d'entendre la douceur de ta voix, te retrouver nos engueulades qui se terminent en fou rires...

    Maintenant, là, si je m'arrête immobile, si je ferme les yeux très fort, la première image qui apparaît, c'est ce magnolia en fleur depuis ta fenêtre qui embaumait le jardin, avec le soleil qui se reflète sur le lac... La vie qui reprend ses droits au moment du départ...

    On a fait tant de chemins ensemble, main dans la main, complicité jamais trahie, fratrie indissociable, lien qui n'a jamais faibli. C'est dans tes bras que je venais me réfugier lorsque la vie m'avait blessé, c'est sur mon épaule que tu laissais sécher tes larmes si le monde te semblait soudain trop lourd et c'est ensemble que nous forgions la force pour recommencer à sourire et pour reprendre la route.

    Tu es la seule à tout savoir de moi, je suis le seul pour qui tu n'avais pas de secrets. Tous nos espoirs, nos rêves, nos amours, nos peines partagés, disséqués, magnifiés et combien de soirées passées à démêler les écheveaux, à chercher les fils qui permettaient de sortir de l'abîme.

    Et le souvenir de ce petit déjeuner, ce matin de février, où entre le café et les tartines, tu nous avais fait cette demande... 'Si un jour je ne peux plus lutter, aidez-moi à partir...', tissant encore plus fort le fil qui reliait nos vies. Egoïstement, maintenant, je suis obligé de dire que, par chance, tu n'as pas eu besoin notre aide.

    Puis je me souviens de la colère, colère contre toi, tous les dieux sont témoins que je t'en ai voulu d'abandonner, de me laisser seul, de cesser la lutte... Qui allait me tenir la main maintenant, qui me dirait les mots que j'avais besoin d'entendre, qui me donnerait le coup de pied au cul qui m'aidait à faire un pas de plus, qui comprendrait, d'un regard, ce que je gardais en moi ? Et ces deux années qui ont déjà passé, lentement, m'ont montré que d'une certaine manière ce serait toujours toi...

    Je pourrais continuer ce texte pendant des heures, résumant nos souvenirs, tous ces moments de l'enfance, ces batailles de l'adolescence, ces rires de l'existence qui nous ont réunis et soudés l'un à l'autre, qui ont fait de moi ce qu'aujourd'hui je suis.
    Mais comme je n'ai pas envie de parsemer ce clavier de gouttes lentes et salées, ce sera simplement un salut en passant, une main tendue vers toi, un petit signe rempli de sourires...
    Salut mon grain de sable, ciao P'tite sœur....

    Et pour entrevoir le magnolia </font /></font /></span />


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  • J'ai toujours désespérément manqué d'originalité de ce coté-là. Et puis, comme Alzheimer me guette, je pensais que c'était plus simple d'avoir toujours le même.

    Même si ce n'est pas vraiment un pseudo.
    Même si c'est mon vrai prénom.
    Mais c'est vrai que c'est pas terrible. D'autant plus que je commence à le voir apparaître de ci de là dans des textes. J'en suis extrêmement flatté, mais peut-être qu'il n'y a pas assez de mystère (ça me fait penser à un homonyme qui était Petit). Ca fait bizarre.

    Faudrait que je trouve autre chose.
    Plus sauvage.
    Plus racoleur.
    Plus énigmatique.
    Mais le blanc total. La grève des neurones. Ou alors me viennent uniquement des trucs complètement stupides. Des suggestions ?

    Va falloir que j'y réfléchisse et fasse des essais....

    Photo : je l'ai trouvée ici.


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